histoires pour enfants personnalisées
 

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Les glands magiques

Il était une fois deux petites fleurs. L’une s’appelait Lydia et l’autre Louise. Elles avaient un énorme souci. Louise et Lydia se lamentaient au pied d’un jeune chêne quand celui-ci demanda :
« Et bien, vous avez l’air triste ; que se passe-t-il ?
- Nous n’avons pas d’idée de cadeau pour l’anniversaire de notre père.
- Je peux vous aider, dit Alexandre le chêne. Voyons, que je réfléchisse... un nœud papillon ?
- Non, il en a déjà un !
- Un dessin ?
- Pfff ! Il en a plein !
- Oui, oui ! C’est difficile ! dit Alexandre, en se grattant la tête. Oh ! Je sais ! Un gland magique !
- Quoi ? demandèrent en chœur les deux jeunes fleurs.
- Je vais vous expliquer : quand j’étais tout petit, papa me disait, qu’au-delà des marais, il existait des glands magiques qui rendaient grands et forts. Qu’en dites-vous ?
- Allons-y ! s'écrièrent-elles gaiement. »

Les voilà partis, nos trois compagnons ! Quand Alexandre le chêne et nos deux petites fleurs Lydia et Louise arrivèrent au bord du marais, leur gaieté disparut. Les marais étaient effrayants de par leur noirceur, leur vilaine odeur de pourriture et leurs bruits étranges qui ressemblaient à des cris de douleurs.

« Es-tu sûr que c’est par là ? Il fait noir et j’ai froid ! dit Louise, en regardant Alexandre et en serrant Lydia contre elle.
- Allons-y ! » dit courageusement Lydia.

Ils commencèrent à traverser le marais. Tout à coup, un énorme serpent sortit de l’eau, en sifflant :
« Que faites-vous ici ? Vous êtes chez moi ! Partez ! dit-il, de sa vilaine voix.
- Nous voulons traverser le marais pour ramasser des glands magiques, murmura Louise, effrayée.
- Ah ! Ah ! Ah ! se moqua le méchant serpent. Tout d’abord, il faut que je vous laisse passer. Voyons, réfléchit-il, j’ai faim ; je pourrais bien vous manger, mais je préfère les vers de terre...
- Je peux vous en trouver, répondit Alexandre. Avec mes racines, je peux rapidement creuser profondément dans la terre ; vous aurez alors plein de vers.
- Allez-y ! rétorqua le serpent.
- À la condition qu’ensuite vous nous laissiez passer, ajouta le jeune chêne.
- D’accord ! »

Alexandre s’exécuta et le serpent les laissa continuer leur chemin.

Quand les trois amis sortirent enfin du marais, ils se retrouvèrent nez à nez avec un putois.
« Que faites-vous ici ? » cria le putois.
Sans leur laisser le temps de répondre, il leur envoya son odeur puante dans les narines. Lydia, qui était la plus proche, s’évanouit.
« Oh ! Quelle horreur ! cria Louise, en se précipitant vers sa sœur. Mais pourquoi as-tu fait ça ?
- Elle empeste ! C’est une infection ! » dit le putois.

Si Lydia n’avait pas été sur le point de mourir, la réflexion du putois aurait pu être drôle...

« Vite, Louise ! Va chercher des glands magiques ; ils lui rendront la santé !» dit Alexandre.

Louise courut, pour arriver le plus vite possible. Tout à coup, elle vit des glands sur le sol. Ils étaient différents des autres glands, car ils brillaient d’une étrange lumière. C’étaient des glands magiques !
Elle en ramassa quelques-uns, quand soudain, elle entendit :
« Stop, petite fleur, tu n’as pas le droit ; ils sont à moi !
- Mais la vie de ma sœur est en danger et...
- Peu m’importe ! interrompit le vieux gros chêne. Tu ne pourras avoir ces glands qu’en répondant correctement à une devinette.
- Mais je n’ai pas le temps ! » répliqua Louise.

Devant l’entêtement de Louise, le vieil arbre se mit en colère et le sol se mit à trembler. Louise, toute frémissante de peur, écouta alors ce que le vieux chêne avait à lui dire :
« Regarde le lac derrière moi ! Voici ma devinette : Qu’est-ce qu’il y a au milieu de ce lac ? Tu n’as droit qu’à deux réponses ! »

Louise scruta l’étendue d’eau et ne vit rien au milieu de ce lac. Elle avait beau regarder et réfléchir, elle n’arrivait pas à déchiffrer l’énigme.

Tout à coup, elle eut une idée :
« Je sais ! Au milieu de ton lac, il y a de l’eau !
- Ah ! Ah ! Ce n’est pas si simple ! Il ne te reste maintenant qu’une seule chance de bien répondre. »
La jeune fleur commençait à avoir les larmes aux yeux, car le temps passait et sa sœur allait peut-être mourir.
Puis, soudain, elle comprit :
« Qu’ y a-t-il au milieu du lac ? Un a !
- Oui ! Je te donne trois glands. Tu peux partir ! »

Louise s’empressa de rejoindre sa sœur et Alexandre. La pauvre Lydia était vraiment mal en point. Heureusement, elle se sentit beaucoup mieux, quand Louise posa un gland sur ses pétales.

Le putois, qui s’était éloigné, cria :
« Fichez le camp ! Votre odeur m’est insupportable ! Fichez le camp, où je recommence à vous parfumer ! »
- Vite, partons ! » conseilla Alexandre.

Nos trois amis rentrèrent enfin chez eux, sans encombre. Louise, qui détenait encore deux glands, en donna un à Alexandre pour qu’il devienne un chêne robuste et fort, et garda l’autre pour son père.

Quand le père des deux petites fleurs ouvrit son cadeau, Alexandre eut un sourire de tendresse. Le jeune chêne savait bien que ce cadeau était exceptionnel, non seulement grâce à sa magie, mais surtout à cause du courage des deux jeunes fleurs et de l’amour qu’elles avaient pour leur père.


(c) 2004, www.pourtoi.net
Lydia Grouzard, pour la rédaction de l'histoire...
Marielle, pour la correction du texte...
Claudio, pour la création de l'histoire personnalisée.

Les glands magiques

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